Bonjour à tous,
aujourd'hui, je vais présenter le jeu Dreadball, un jeu de la société anglaise "Mantic". Il s'agit d'un jeu de sport futuriste, qui est souvent comparé à Bloodball, alors que la comparaison n'est pas vraiment valide. Le jeu se rapproche davantage d'un basket mixé avec du hockey.
Le jeu est livré sous plusieurs versions : une version complète (10 joueurs humains, 10 joueurs Orx, 1 arbitre, 2 balles, les cartes, le plateau, les pions et les dés), ou une version light (dreadball kick-off, avec seulement 8 joueurs par équipes, sans arbitre, une seule balle, et un livre de règles light).
Voilà le plateau de jeu:
Chaque équipe ne peut avoir (légalement) que 6 joueurs sur le terrain. Les autres sont stockés sur le banc (la zone triangulaire de chaque côté, avec une case fléchée devant). Les équipes sont déployées dans leur zone de terrain, derrière la zone centrale. Le but du jeu est d'entrer dans l'une des trois zones de marque adverses (les blanches pour le joueur rouge (visiteur), les rouges pour le joueur blanc (locaux). Une fois dans la zone, il faut lancer la balle dans la case au bout de la zone de marque pour faire un "strike", et marquer des points. Lancer depuis l'une des deux zones les plus proches du centre rapporte 1 point, et 2 points si la balle est lancée depuis la case la plus sombre de la zone de marque. La zone de marque la plus éloignée du centre rapporte 3 ou 4 points (respectivement, depuis la zone ou depuis la case sombre). On ne compte que la différence des points (un joueur marque 4, l'adversaire 3 points, le score est ramené à 1 point). Si un joueur parvient à 7 points, il s'agit d'une victoire automatique, dans le cas contraire, on va jusqu'au bout des tours (avant une prolongation en cas d'égalité)...
La partie se compose de 7 tours pour chaque joueurs, alternés. Ces tours sont appelés RUSH. Chaque joueur a 5 actions, à utiliser sur ses 6 joueurs (et il ne peut en donner que 2 maximum au même joueur). De sorte que le choix est toujours difficile sur ce qu'il faut faire en premier lieu. Les actions de base sont les suivantes :
- courir (avancer d'autant de cases maximum que le mouvement de la figurine, 5 pour les humains et les Orx)
- Sprinter (avancer du double du mouvement, mais en ligne droite (changer d'orientation compte pour un point de mouvement)
- faire un slam (casser la gueule de quelqu'un, donc)
- voler la balle (tenter de le faire)
- lancer la balle
Ramasser la balle est une tentative automatique quand on pénètre dans un hexagone où elle se trouve.
La spécificité du jeu est que les joueurs ont une orientation, et face à eux donc, dans les trois hexagone de front, ils compliquent la tache des adversaires, et les obligent à tester leur mouvement quand ils tentent de quitter ces zones de front, leur enlevant des dés pour quasiment tous les jets, etc. Le placement est donc particulièrement important, à la fois pour les phases actives, mais aussi pour réduire les possibilités d'action des joueurs adverses.
Les tests se font au D6 : la base est 3D6, et il s'agit d'égaler ou dépasser la caractéristique du joueur (4+ généralement pour les humains, 3+ et 5+ pour les Orx suivant les situations). Les scores à atteindre ne changent jamais, et les modificateurs (pour le slam (guards), pour le tir (strikers)...) ajoutent ou retirent des dés.
Le jeu est extrêmement dynamique, du fait que les coaches (les joueurs) ne peuvent choisir que 5 actions, qui s'enchaînent très rapidement. Le jeu se boucle, une fois que les règles (très simples) sont maîtrisées, en une petite heure. Un vrai plaisir à sortir dès que possible. Pour les curieux, les règles en français (quoique bourrées de petites coquilles, manque cruel de relecture) se trouvent ici : Les règles de Dreadball en français (une version light en anglais est disponible sur le site de Mantic).
Pour finir, il est impossible de présenter Dreadball sans souligner que le mode campagne (la league) est prévu. Il permet de créer une équipe, de la faire évoluer, à la faveur de matches officiels de ligue. Le système de ligue est extrêmement simple et fonctionne bien. De la même manière, Mantic a prévu, dans les règles, des joueurs exceptionnels (Most Valuable Players), des créatures immenses (les géants, qui occupent trois hexagones), un nombre dingue de races aux caractéristiques très différentes... et un multijoueur sur un terrain prévu pour 3 à 6 équipes, joué avec deux balles... Autant dire, un sacré moulon.
Voilà pour une petite présentation de Dreadball. A bientôt !
aujourd'hui, je vais présenter le jeu Dreadball, un jeu de la société anglaise "Mantic". Il s'agit d'un jeu de sport futuriste, qui est souvent comparé à Bloodball, alors que la comparaison n'est pas vraiment valide. Le jeu se rapproche davantage d'un basket mixé avec du hockey.
Le jeu est livré sous plusieurs versions : une version complète (10 joueurs humains, 10 joueurs Orx, 1 arbitre, 2 balles, les cartes, le plateau, les pions et les dés), ou une version light (dreadball kick-off, avec seulement 8 joueurs par équipes, sans arbitre, une seule balle, et un livre de règles light).
Source : Mantic Games |
Voilà le plateau de jeu:
Source : Mantic Games |
Chaque équipe ne peut avoir (légalement) que 6 joueurs sur le terrain. Les autres sont stockés sur le banc (la zone triangulaire de chaque côté, avec une case fléchée devant). Les équipes sont déployées dans leur zone de terrain, derrière la zone centrale. Le but du jeu est d'entrer dans l'une des trois zones de marque adverses (les blanches pour le joueur rouge (visiteur), les rouges pour le joueur blanc (locaux). Une fois dans la zone, il faut lancer la balle dans la case au bout de la zone de marque pour faire un "strike", et marquer des points. Lancer depuis l'une des deux zones les plus proches du centre rapporte 1 point, et 2 points si la balle est lancée depuis la case la plus sombre de la zone de marque. La zone de marque la plus éloignée du centre rapporte 3 ou 4 points (respectivement, depuis la zone ou depuis la case sombre). On ne compte que la différence des points (un joueur marque 4, l'adversaire 3 points, le score est ramené à 1 point). Si un joueur parvient à 7 points, il s'agit d'une victoire automatique, dans le cas contraire, on va jusqu'au bout des tours (avant une prolongation en cas d'égalité)...
Source : Coolminiornot |
- courir (avancer d'autant de cases maximum que le mouvement de la figurine, 5 pour les humains et les Orx)
- Sprinter (avancer du double du mouvement, mais en ligne droite (changer d'orientation compte pour un point de mouvement)
- faire un slam (casser la gueule de quelqu'un, donc)
- voler la balle (tenter de le faire)
- lancer la balle
Ramasser la balle est une tentative automatique quand on pénètre dans un hexagone où elle se trouve.
La spécificité du jeu est que les joueurs ont une orientation, et face à eux donc, dans les trois hexagone de front, ils compliquent la tache des adversaires, et les obligent à tester leur mouvement quand ils tentent de quitter ces zones de front, leur enlevant des dés pour quasiment tous les jets, etc. Le placement est donc particulièrement important, à la fois pour les phases actives, mais aussi pour réduire les possibilités d'action des joueurs adverses.
Les tests se font au D6 : la base est 3D6, et il s'agit d'égaler ou dépasser la caractéristique du joueur (4+ généralement pour les humains, 3+ et 5+ pour les Orx suivant les situations). Les scores à atteindre ne changent jamais, et les modificateurs (pour le slam (guards), pour le tir (strikers)...) ajoutent ou retirent des dés.
Le blason de mon équipe d'humains, les Deep Runners... |
Le jeu est extrêmement dynamique, du fait que les coaches (les joueurs) ne peuvent choisir que 5 actions, qui s'enchaînent très rapidement. Le jeu se boucle, une fois que les règles (très simples) sont maîtrisées, en une petite heure. Un vrai plaisir à sortir dès que possible. Pour les curieux, les règles en français (quoique bourrées de petites coquilles, manque cruel de relecture) se trouvent ici : Les règles de Dreadball en français (une version light en anglais est disponible sur le site de Mantic).
Pour finir, il est impossible de présenter Dreadball sans souligner que le mode campagne (la league) est prévu. Il permet de créer une équipe, de la faire évoluer, à la faveur de matches officiels de ligue. Le système de ligue est extrêmement simple et fonctionne bien. De la même manière, Mantic a prévu, dans les règles, des joueurs exceptionnels (Most Valuable Players), des créatures immenses (les géants, qui occupent trois hexagones), un nombre dingue de races aux caractéristiques très différentes... et un multijoueur sur un terrain prévu pour 3 à 6 équipes, joué avec deux balles... Autant dire, un sacré moulon.
Voilà pour une petite présentation de Dreadball. A bientôt !
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