lundi 18 août 2014

Jugula, du jeu en mode carrière

Bonjour à tous,

voilà notre dernier article de présentation de Jugula. Cette fois, on va parler de la campagne (la carrière), sans doute la dimension la plus intéressante du jeu. Ou, si on voulait être plus honnête, le jeu, tout simplement.

Le principe général est assez "classique", on le retrouve ailleurs : il s'agit d'enchaîner des parties avec (idéalement) plusieurs adversaires, et de maintenir entre les parties une fiche qui permette de lier les différentes parties avec des mécanismes d'argent, d'expérience, de mort, vente, achat de gladiateurs et de serviteurs...

Pour autant, tout en étant classique, on ne peut que constater que le mode campagne de Jugula est très bien fait... petites explications.

La feuille de Ludus, qui permet de tracer les informations de la campagne

La création du Ludus et le but de la campagne


Chaque campagne (carrière) commence par la création de l'école de gladiateurs du joueur (le ludus). Il va s'agir de lui trouver un nom, de recruter les premiers gladiateurs et de choisir un premier serviteur. Chaque ludus commence le jeu avec un petit pécule, rapidement amené à augmenter (dès la fin du premier combat, de fait).

Au début du jeu, chaque joueur ne peut choisir que 4 gladiateurs gratuitement. Ils correspondent bien entendu aux 4 premiers qui seront alignés dans l'arène lors du premier affrontement. Ils doivent tous être de type différent (comme de normal) et ils n'ont pas d'expérience. Ils sont des Tiro, des bleus quoi. On leur donne un nom : ils sortent enfin de l'anonymat...

On choisit ensuite 1 serviteur de niveau 1. Il y a trois niveaux possibles pour chacun des serviteurs (de 1 à 3 étoiles), et chaque serviteur apporte des bonus : cartes prima jugula en début de partie, vox populi initiale, expérience pour les gladiateurs à l'issue d'un combat, meilleures chances de guérison, etc.

Le but de la carrière est d'amener le ludus jusqu'à 10 points de gloire (ou un autre montant en fonction de l'accord des joueurs). On obtient de la gloire en combattant dans des arènes prestigieuses, en accumulant de l'argent, en ayant des gladiateurs qui gagnent de l'expérience, des serviteurs de haut niveau, de la popularité qui augmente... il y a même un serviteur qui ne sert qu'à ça. Les moyens de gagner la campagne sont donc multiples, et c'est heureux. Il est prévu que la campagne corresponde à une vingtaine de combats en gros...

La séquence de pré-arène

Une fois créé le ludus, les joueurs sont prêts à envisager les combats. Avant chaque affrontement, il s'agit de déterminer les conditions dans lesquelles se passe le combat :
- quelle arène (il y a quatre niveaux d'arène, de "arène clandestine" à "Colisée") ? C'est déterminé par la popularité des ludus en jeu et par un jet de dé de chacun des joueurs. Le résultat du dé (maxi 6) peut être influencé par un serviteur.
- quelle prime ? Elle dépend de l'arène (le Colisée paye mieux, évidemment) et d'un jet de dé. Le gagnant du combat remporte l'intégralité de la prime, le perdant (ou les perdants, on peut toujours jouer à 2, 3, ou 4) ne remportent que la moitié de la prime.
- location de gladiateurs. Il peut arriver que des combattants soient indisponibles (blessures, convalescence, mort) et un ludus doit toujours aligner 4 gladiateurs pour un combat... il est possible de louer directement des gladiateurs : ça coûte de l'argent, le gladiateur disparaît après le combat et ne gagne évidemment pas d'expérience. Il peut également être pratique de louer un gladiateur pour affronter un groupe de combattants auquel on se s'attendait pas, par exemple...

Une fois ces étapes effectuées, le combat peut commencer. Il se déroule exactement comme d'habitude, rien ne change, si ce n'est qu'il est nécessaire, en fin de combat, de déterminer le sort des gladiateurs mis à terre : ils peuvent avoir la vie sauve, ou être sacrifiés à la foule...



La séquence de post-arène

A l'issue du combat, la partie la plus dense de la campagne commence. Il s'agit de gérer les conséquence, l'argent, l'expérience, et l'évolution du Ludus. Elle comprend les étapes suivantes :
- Liberatio ! : il s'agit de savoir si l'un des gladiateurs du Ludus est affranchi par l'empereur à l'issue du combat au Colisée.
- Attribution de la prime : on l'a dit, le gagnant gagne la prime entière, le ou les perdant(s) en gagnent la moitié (oui, une prime de 500 peut permettre un gain total de 750, 1000 ou 1250 suivant les joueurs... c'est la multiplication des aurei...)
- Traitement des blessures : un gladiateur blessé ou mis à terre va guérir plus ou moins vite. Un jet de dé (modifié potentiellement par un serviteur) est fait, pour savoir si un gladiateur meurt de ses blessures, est convalescent (indisponible), blessé (peut commencer un combat de suite, mais commence blessé) ou en pleine forme)
- Entretien des gladiateurs : il faut nourrir les bêtes. Les gladiateurs, suivant leur niveau (Tiro, Palus, Secundus Palus, Primus Palus) coûtent plus ou moins cher en entretien... certains peuvent ne pas être comptés grâce, encore une fois, à un serviteur.
- Expérience des gladiateurs : les combattants gagnent des points d'expérience, qui peuvent les amener à passer des niveaux : de Tiro à Palus (une étoile), de Palus à Secundus Palus (deux étoiles), de Secundus Palus à Primus Palus (trois étoiles). Lorsque les gladiateurs gagnent des niveaux, ils peuvent bénéficier d'une amélioration (attaque, mouvement, défense, ou un talent) : les possibilités sont très nombreuses, et c'est un casse tête (agréable) de choisir les talents : tout est bien...
- Vente de gladiateurs et/ou de serviteurs : parfois, les temps sont durs, et il est utile ou nécessaire de revendre du personnel pour renflouer les caisses... sans nul doute un déchirement.
- Achat de gladiateurs et/ou de serviteurs : c'est l'inverse. L'argent est le nerf de la guerre, et acheter des serviteurs, notamment, permet de prendre un avantage certain au regard de certains éléments de la campagne... c'est une bonne nouvelle de pouvoir acheter du monde. Les gladiateurs (dont la Lupa, prostituée, permet de baisser les prix) s'achètent également, à tous niveaux... ils permettent de constituer un ludus avec plus de possibilité (et sans besoin de location de gladiateurs), mais il faut retenir qu'on ne peut posséder qu'un maximum de 6 gladiateurs en tout et pour tout.
- Usure : il est possible d'emprunter ou de prêter de l'argent. Emprunter coûte, prêter rapporte. C'est là une très bonne idée...
- Mise à jour de la popularité du Ludus : elle dépend des gladiateurs dans le ludus, et de leur niveau. Elle correspond à l'addition du nombre d'étoiles (pour rappel, un niveau de gladiateur = une étoile) de gladiateurs présents dans le ludus. Elle influe sur l'arène dans laquelle on peut combattre, et elle permet de gagner de la gloire.
- Mise à jour de la gloire du Ludus : ça, c'est simple, c'est l'avancée vers le gain de la campagne...


D'une manière générale, la présentation de la campagne, son fonctionnement, et les possibilités qu'elle offre sont de très grande qualité. Ca donne très envie de tenter l'aventure... en tous cas, nous, on lance la campagne en ce moment !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire